Les nuits d'automne
C'est par une nuit d'automne qu'ils m'ont ouvert les bras
La lame était rouillée mais le geste précis
C'est comme dans les romans, ceux qu'on ne finit pas
On se frotte à la lune, on se plaint d'être ici
Et toi tu flottes encore dans des vapeurs d'alcool
Et moi quand je suis mort ils n'ont fait que sourire
Ils ont des airs de toi, ils n'annulent plus les vols
J'ai failli oublier que c'est toi qui respire
Donne un peu de bonheur, toi t'en as plein les poches
En gélules, en paquets voire en morceaux de roche
Je donnerai en dollars ce qu'il faut de plaisir
J'arracherai ma langue pour étouffer ton rire
Si tu les connaissais tu les prendrais pour sûr
A ton cou elles pendraient, à leurs bouts des chaussures
C'est la semelle qui claque et ordonne le sens
Une histoire de forfait, de toute petite enfance
C'était en haut des tours qu'elle devait avoir lieu
Notre histoire, notre amour, se désirer un peu ?
Sur la pointe de tes pieds le doigt caresse l'ombre
De milliers de nuages qui redeviendront sombres
Alors laisse-les partir, donne leur assez d'essence
Il se peut qu'ils en aient pour des années d'errance
Au fond de tes yeux clairs il ne reste plus rien
J'aurais aimé, je crois, pouvoir aller plus loin
Depuis cette nuit d'automne où ils m'ont ouvert les bras
D'une lame rouillée mais d'un geste précis
Du bout de cette aurore d'où je ne te voyais pas
Tu te frottes à la lune et te plais à être ici.
La lame était rouillée mais le geste précis
C'est comme dans les romans, ceux qu'on ne finit pas
On se frotte à la lune, on se plaint d'être ici
Et toi tu flottes encore dans des vapeurs d'alcool
Et moi quand je suis mort ils n'ont fait que sourire
Ils ont des airs de toi, ils n'annulent plus les vols
J'ai failli oublier que c'est toi qui respire
Donne un peu de bonheur, toi t'en as plein les poches
En gélules, en paquets voire en morceaux de roche
Je donnerai en dollars ce qu'il faut de plaisir
J'arracherai ma langue pour étouffer ton rire
Si tu les connaissais tu les prendrais pour sûr
A ton cou elles pendraient, à leurs bouts des chaussures
C'est la semelle qui claque et ordonne le sens
Une histoire de forfait, de toute petite enfance
C'était en haut des tours qu'elle devait avoir lieu
Notre histoire, notre amour, se désirer un peu ?
Sur la pointe de tes pieds le doigt caresse l'ombre
De milliers de nuages qui redeviendront sombres
Alors laisse-les partir, donne leur assez d'essence
Il se peut qu'ils en aient pour des années d'errance
Au fond de tes yeux clairs il ne reste plus rien
J'aurais aimé, je crois, pouvoir aller plus loin
Depuis cette nuit d'automne où ils m'ont ouvert les bras
D'une lame rouillée mais d'un geste précis
Du bout de cette aurore d'où je ne te voyais pas
Tu te frottes à la lune et te plais à être ici.
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