Le départ
Elles s’allument et
résonnent tout au fond de ma tête
Tes volutes de
Benson aux allures de comètes
Demander pour
l’honneur toute la vérité
Savoir si oui ou non
j’ai manqué de l’aimer
C’est une fois que
l’amour se conjugue au passé
Que moi j’ai pris la
peine de le recomposer
Tu dis que tout ce
temps perdu par les mensonges
N’a fait que
s’étioler un à un tous les songes
Qui se faisaient par
deux les paumes entrelacées
Il est des
sentiments où il semble risqué
De s’y aventurer au
risque de tout perdre
D’y laisser tout son
sang, d’y déverser sa merde
Ô les anges malins
qui sont passés par là
Des flèches
empoisonnées emplissaient leur carquois
Et c’est l’œil rieur
qu’ils les ont décoché
Ont-ils seulement
trouvé un cœur à transpercer ?
Le mien est plein de
larmes, de souvenirs de vie
De couchers de tes
rêves et de mélancolie
De levers de soleil
de tes deux yeux vengeurs
Et parsemé de
gravats posés là par erreur
Tous les sourires se
figent sur du papier glacé
Ton regard qui me
fixe ne semble que pitié
Il parait que nos
âmes auraient prêtés serment
Qu’elles regardent
ensemble direction le levant
Au-delà de nos rêves
que reste-t-il encore ?
L’idée même de la
vie qui flirte avec la mort…
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 2 autres membres