inexorable
C’est que jour après
jour les idéaux s’effacent
Mes amis, mes amours
ne me répondent même plus
Ils auraient fait,
soudain, comme on balaie les traces
De mon passage ici,
de ma vie mise à nue.
Je n’ai pourtant pas
eu le temps de m’expliquer
La seule chose qu’il
me faut ressemble à un perchoir
Une plaque d’égout,
un nuage, une baie.
Un endroit sans un
bruit ou peut-être un mouroir.
Y dessiner au mur
mon histoire un peu nulle
Pleine de demi-tours
de gâchis mais de toi !
Combattre les fantômes
même à coup de pilules
Ne m’a mené à rien d’autre
qu’être moi…
Et c’est pas très
glorieux
De se sentir si
vieux
A mon âge.
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