A double tour
Ils m'en ont donné des produits, gélules pour traverser l'hiver
Je pouvais y passer la nuit, pour des pilules même de travers
J'avais bien demandé pourtant, qu'ils ferment la porte de devant
A double tour
J'ai eu beau vouloir faire semblant, j'ai du m'y résoudre un instant
Prendre un détour
C'est quand les os se mettent en vrac, que des tremblements il ne restent
une lueur au fond d'un lac, un hurlement voire une caresse
Une idée folle parmi tant d'autres, celle de te garder la main
Ô mon amour
Si tes idoles, et leurs apôtres voulaient bien attendre demain
Un autre jour
J'ai eu si froid au fond de toi que j'ai songé à terminer
la course qui nous mène en bas, je pourrais même finir premier
s'ils ne m'avaient pas contrôlé à plus de sang dedans les veines
j'aurai même pu la continuer, et te noyer là dans ma peine
Alors c'est pas une évidence que de vivre sans cachets
Comme une subtile différence mieux que survivre sans se cacher
Des horizons que l'on traverse sans même pouvoir s'y reposer
Autant de prisons ou l'on verse au bon vouloir des condamnés
Tes yeux ne ressemblent plus à rien qu'à cette ironie cruelle
Je pourrais dire qu'on se rassemble, que tu finis par être belle
Même sous tes larmes
Tu me regardes si je tremble, ça ne signifie plus grand chose
A les maudire sans les aimer, on se dit que pourtant ils osent
Prendre mes armes
Des paysages quasi lunaires, sur lesquels on s'est échoué
Tous ces rivages au goût de fer ont bien failli nous écorcher
Alors tiens la fort contre toi, alors ne lâche plus ma main
Dehors tu sais que je ne tiens pas, que j'ai si peur de ces matins
Alors tiens toi bien contre moi, même si on peut mourir demain
Même si tous les rires, tous les chants me semblent chaque jour un peu plus loin
Je pouvais y passer la nuit, pour des pilules même de travers
J'avais bien demandé pourtant, qu'ils ferment la porte de devant
A double tour
J'ai eu beau vouloir faire semblant, j'ai du m'y résoudre un instant
Prendre un détour
C'est quand les os se mettent en vrac, que des tremblements il ne restent
une lueur au fond d'un lac, un hurlement voire une caresse
Une idée folle parmi tant d'autres, celle de te garder la main
Ô mon amour
Si tes idoles, et leurs apôtres voulaient bien attendre demain
Un autre jour
J'ai eu si froid au fond de toi que j'ai songé à terminer
la course qui nous mène en bas, je pourrais même finir premier
s'ils ne m'avaient pas contrôlé à plus de sang dedans les veines
j'aurai même pu la continuer, et te noyer là dans ma peine
Alors c'est pas une évidence que de vivre sans cachets
Comme une subtile différence mieux que survivre sans se cacher
Des horizons que l'on traverse sans même pouvoir s'y reposer
Autant de prisons ou l'on verse au bon vouloir des condamnés
Tes yeux ne ressemblent plus à rien qu'à cette ironie cruelle
Je pourrais dire qu'on se rassemble, que tu finis par être belle
Même sous tes larmes
Tu me regardes si je tremble, ça ne signifie plus grand chose
A les maudire sans les aimer, on se dit que pourtant ils osent
Prendre mes armes
Des paysages quasi lunaires, sur lesquels on s'est échoué
Tous ces rivages au goût de fer ont bien failli nous écorcher
Alors tiens la fort contre toi, alors ne lâche plus ma main
Dehors tu sais que je ne tiens pas, que j'ai si peur de ces matins
Alors tiens toi bien contre moi, même si on peut mourir demain
Même si tous les rires, tous les chants me semblent chaque jour un peu plus loin
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