Zone libre

Zone libre

Utile, inutile ou néfaste ?

Avant de débuter ma désormais classique diatribe anti-libérale, je tiens à préciser une chose :

La dernière fois que je suis passé ici afin d'y exprimer quelque idée plus ou moins bien sentie, j'avais conclu en déclarant que mon prochain billet aurait la femme de ma vie comme sujet.

Toutefois je trouve ça trop réducteur au regard de ce qu'elle est pour moi et du fait qu'elle est désormais toute ma vie. Elle mérite bien mieux qu'un petit billet posté sur ce blog…tellement mieux.

 

Il faut dire qu'aujourd'hui c'est plongé dans un océan de perplexité mâtinée d'introspection que je m'attelle à noircir cette page qui me fait face.

 

Parmi les sujets récurrents qui viennent se lover au creux de mon cerveau afin de s'y étendre et de croître plus ou moins anarchiquement, il en est un qui me tient particulièrement à cœur. Il pourrait se résumer en une interrogation fort simple : En quoi et pour qui sommes-nous utiles ?

 

Je sais qu'il m'arrive parfois (souvent ?) de m'arrêter sur des questions sans grand intérêt et que mes digressions peuvent s'apparenter en toute sincérité à une quelconque masturbation pseudo intellectuelle. J'en ai bien conscience et l'assume pleinement.

Néanmoins, cette question de savoir si l'on est ou non utile me plait bien.

Et si elle revient régulièrement sur le tapis, force est de constater que la réponse ne semble pas vraiment différer au cours des ans.

Il se trouve que je considère n'avoir aucune utilité pour la société. Certes dit ainsi le constat (forcément d'échec) est sans appel et d'une radicalité qui quelque part me rassure, mais je développerai un peu plus loin, pour l'heure je pose les bases de ce qui me permet de mener cette réflexion.

 

Je rappelle que ce qui est écrit ici est intégralement sorti de mon cerveau fébrile et que la subjectivité voire la partialité de mon propos est évidente et je ne m'en défendrais en aucun cas.

 

Donc débutons…

Qu'est-ce à dire que l'on est ou non utile ?

Lorsque l'on prend un peu de hauteur et que l'on contemple le monde, il est aisé de définir ce que l'on appelle une activité utile. En effet selon cet angle, je considère utile ce qui l'est pour la société dans son ensemble.

Certains secteurs d'activité recèlent nombre de corps de métiers par définition utiles, socialement et d'un point de vue sociétal bien entendu...Quels sont-ils ?

La première idée qui vient concerne la santé. Je considère que tous les acteurs du milieu médical ont une utilité réelle, palpable et indéniable.

Médecins, aides-soignants, ambulanciers etc. tous ces nobles métiers sont fondamentaux pour qu'une société fonctionne.

Personnellement je regrette qu'il existe une médecine publique et une médecine libérale. Je regrette et suis contre le fait que les laboratoires qui produisent les médicaments soient privés. Je trouve navrant qu'il existe une telle différence de traitement, de ressources et de perception entre la médecine libérale et la médecine publique.

On va encore me traiter de Khmer rouge mais peu importe. J'estime que tout ce qui relève de la santé publique, doit rester dans le domaine public.

Et pourquoi d'ailleurs les médecins (pour ne prendre qu'eux) se tournent vers une pratique libérale de leur activité plutôt que de servir au sein d'hôpitaux publics ?

Ne cherchons pas plus loin que la différence énorme de rémunération…

C'est assez logique, me direz-vous, que lorsque l'on passe une décennie à étudier on désire un tant soi peu gagner décemment sa vie. Comment blâmer le jeune médecin qui se tourne vers une pratique libérale sachant qu'il gagnera 3 à 4 fois moins en travaillant à l'hôpital ?

Certes on peut toujours opposer la morale à la pratique et s'en offusquer, ce que je peux faire très facilement, néanmoins cela relève d'une certaine hypocrisie.

Si l'on désire avoir des structures médicales dignes de ce nom il faut y mettre le prix, or depuis quelques années c'est à coup de hache que sont pratiquées les coupes budgétaires !

Le saccage organisé, planifié des services publics est sans pitié et se fait inexorablement chaque jour un peu plus fort.

Le gouvernement de minables qui nous dirige considère qu'un hôpital doit être rentable avant toute chose.

Quelle connerie !

Certes il est nécessaire qu'un organisme public soit bien géré, mais la priorité d'un établissement hospitalier n'est pas la rentabilité financière. La qualité des soins prodigués doit être la première des priorités, ensuite l'aspect financier peut entrer en ligne de compte, mais en aucun cas avant !!

Mais je m'éloigne de ma préoccupation du jour, veuillez m'en excuser.

Donc la médecine est utile. C'est évident lorsqu'on le dit ainsi mais au regard du traitement fait par les politiques au corps médical, on ne peut que constater que, pour la droite, la seule utilité que l'on ait revient à gagner du fric.

 

Le second grand corps qui relève selon moi de l'utilité la plus basique et la plus évidente est l'éducation.

Une société qui se veut civilisée à le devoir d'offrir la meilleure éducation à ses pupilles et ce gratuitement. On pourrait considérer cela comme un axiome à ne pas remettre en cause.

Toutefois dans les faits, une fois de plus, on constate que l'éducation ne rentre pas vraiment dans les objectifs de la droite. Cette droite qui déclare vouloir faire des universités française des pôles d'excellence reconnus à travers le monde et qui dans le même temps s'échine à réduire drastiquement et avec le plus grand cynisme les budgets alloués à la recherche et à l'éducation.

Démagogie ? Schizophrénie ? Stupidité ? Je dirais un peu des trois…

 

Le troisième secteur que je considère relever de la plus grande utilité est celui de la sécurité et de la justice. Ben oui ça va vous paraître étrange vu l'antipathie quasiment haineuse qui est mienne concernant la police, mais même si je ne les aime pas, il faut reconnaître qu'il est absolument indispensable que le secteur police/justice dispose des moyens nécessaires pour remplir correctement et honnêtement ses tâches.

Ces moyens se traduisent d'ailleurs le plus souvent par le temps. Une justice expéditive est peut-être rentable financièrement, mais en aucun cas socialement. Là encore c'est une hérésie de rechercher une quelconque rentabilité à un domaine aussi sensible que la justice. Ce qui une fois de plus me fait dire que ces crétins du gouvernement font vraiment n'importe quoi.

Toutefois si les budgets de l'éducation et de la santé sont anémiques, ceux alloués à la police se portent bien et ils vous embrassent, merci.

Ah ça pour caresser ses « bleus » dans le sens de la moustache il y'a du monde, pour permettre aux étudiants d'avoir les bases nécessaires pour accomplir ce qu'ils désirent et puissent être un jour utiles à la société, il y'a beaucoup moins de monde.


Voilà quelques jours ma douce et tendre moitié corrigeait des copies de ses étudiants en droit. Certes ils sont en première année et donc ne comprennent pas grand-chose à des notions aussi complexes que par exemple la supra constitutionnalité (elle m'a expliqué et si j'ai vaguement compris, j'avoue que j'ai trouvé ça assez obscur), mais par contre aucun ne sait écrire correctement, ni dans le fond, ni dans la forme. C'est navrant de constater que l'on peut avoir son bac sans savoir écrire !! Je comprends mieux les brillants taux de réussite qui sont mis en avant chaque été pour que le ministre de l'éducation s'en gargarise sans vergogne.

De la poudre aux yeux…

 

Depuis des années le niveau scolaire baisse dangereusement et il est de plus en plus évident que pour avoir des bases suffisamment solides pour s'en sortir dans les études supérieures il va falloir passer par le privé. Est-ce normal ? Assurément non…c'est même totalement honteux.

 

Dans les secteurs « utiles », je pourrais aisément mettre l'administration dans son ensemble. En effet par définition l'administration est au service du public, l'intérêt commun est son objectif de départ. Et là encore lorsque j'entends les roquets de l'UMP fustiger les fonctionnaires qui ne font rien de leurs journées et qui grognent à chaque rentrée sociale, je bondis sur ma chaise et suis atterré que ces gens puissent avoir une telle perception totalement dévoyée des éléments constitutifs de nos sociétés.

C'est affligeant mais malheureusement c'est ainsi…du moins à l'heure actuelle.

 

Dans un second temps j'aurai tendance à décrire utiles tous les métiers qui permettent de vivre. C'est-à-dire se loger, s'habiller, se nourrir, en bref subvenir aux besoins les plus élémentaires qui soient.

Le boulanger est utile, le cordonnier est utile, le maçon est utile.

 

Ensuite chacun de ses métiers peut se voir corrompu par l'avidité, l'égoïsme ou la stupidité c'est certain. Lorsqu'il va installer des nains de jardin devant un immonde parterre de fleurs, le maçon n'est pas du tout utile à la société, bien au contraire.

Lorsqu'il va aller faire fabriquer ses produits en Asie du sud-est par des enfants, un fabriquant de vêtements n'est plus du tout utile, il en devient même fortement néfaste au monde.

Et que l'on ne vienne pas me dire « ben en même temps il permet à des enfants vietnamiens de manger »…si si je vous assure on me l'a encore servi il y'a peu.

Un enfant doit aller à l'école, en aucun cas faire des pompes pour les enfants blancs et obèses !! Accepter cela est criminel et moi-même je porte certainement des habits conçus dans ces conditions, néanmoins il est bien compliqué de connaître l'origine et le parcours de tels produits, ce qui me fait dire que le plus simple serait d'être clean au départ. Et si les actionnaires ne reçoivent plus 15% mais 10 ou 8 de dividendes en quoi cela serait tragique pour notre belle économie ?

Voilà donc quelques métiers qui, selon moi, sont avant tout utiles au sens premier du terme pour la société dans sa globalité.

 

On peut ensuite subdiviser ces ensembles en autres sous-ensembles plus ou moins « premièrement utiles ».

Le bibliothécaire est certainement moins utile que le professeur, le brancardier que l'urgentiste, et l'avocat que le juge…mais là on va trop loin et puis cela demande une rigueur intellectuelle que je ne possède pas et un travail que je n'ai pas le temps de fournir.

 

On va donc en rester là concernant les activités susmentionnées.

 

Au sortir de ces 3 grands ensembles (l'éducation, la santé et la justice) il est déjà possible de considérer tout ce qui leur est extérieur n'est pas utile.

Cela est un peu radical ? Oui, sans aucun doute.

Et c'est là qu'il convient de redéfinir ce que je considère comme utile.

 

Selon moi, n'est utile que ce qui permet la survie et le renouvellement de l'espèce.

Cela exclut les loisirs et l'art, les services et ce que j'aime appeler le « superflu ».

 

Qu'est ce que le superflu ? Et bien est superflu ce qui justement ne sert à rien en tant que tel. Un téléphone portable est superflu, un ordinateur est superflu, une voiture est superflue…bon je sais je me borne à rester théorique ce qui me permet d'affirmer ces choses.

Mais comme je ne suis pas totalement malhonnête je me dois de pondérer mon propos…car il va de soi que ce qui était superflu hier ne peut plus être considéré comme tel aujourd'hui !

 

Lorsque des économistes affirment que le niveau de vie, en terme de valeur brute, a augmenté depuis 50 ans cela est certainement vrai. Néanmoins d'une part le coût des produits de bases a considérablement augmenté, c'est normal, mais surtout nombre de besoins sont désormais presque indispensables dès lors que l'on vit au sein de nos sociétés occidentales, capitalistes et hautement consuméristes. Ces besoins sont bien représentés par les nouvelles technologies, ce qui signifie que le téléphone portable est quasiment devenu un objet relevant des besoins primordiaux. De même que l'ordinateur, l'abonnement à un FAI etc.

 

Toutefois soyons honnêtes, ces besoins que l'on se crée n'en restent pas moins intrinsèquement superflus !

 

Je reste volontairement de ce côté de la barrière afin de me concentrer sur ce qui est vraiment utile et ne l'est pas…

 

Dimanche midi j'en parlais avec ma belle et tendre, et arguait que moi-même je n'avais absolument aucune utilité sociale ! Elle m'affirmait le contraire en arguant que ma tâche consistant à divertir les téléspectateurs avait une réelle utilité à savoir leur permettre de se détendre, de se faire plaisir.

Cette réflexion, non dénuée de sens loin s'en faut, m'a amené à me poser deux autres questions. Les loisirs sont-ils « utiles » ? La télévision privée et commerciale est-elle capable d'autre chose que d'abrutir les masses ?

Je dirais oui et malheureusement non…

 

L'amalgame entre culture et loisirs est bien souvent fait de nos jours. Toutefois ce sont deux choses bien distinctes, bien évidemment…Néanmoins cela me réjouit quelque part que la culture puisse être associé à un moment de détente et/ou de plaisir. Et c'est à ce moment précis que mon propos se doit d'être nuancé.

J'ai l'ambition, certes un peu crétine mais on a les distractions que l'on peut, de discerner ce qui relève de l'utile de ce qui est superflu et à plus forte raison de ce qui est néfaste. Mon référentiel étant la société dans son ensemble et non les individus pris isolément, très vite je réalise que ce que je décris sont des choses nécessaires à la survie du groupe et pas vraiment à la vie des personnes qui le compose.

C'est difficile de distinguer ce qui relève de la survie et ce qui est utile pour vivre et s'épanouir. Lorsque je parle des services publics, de l'éducation de la santé etc. Je me préoccupe de ce qui est de la survie. De ce qui est nécessaire pour que l'on reste en vie.

A partir du moment ou l'on se penche sur la culture dans son ensemble et de tout ce qui permet à l'individu de s'épanouir en harmonie avec son environnement on dépasse la notion même de survie.

Il n'est pas nécessaire d'être cultivé pour survivre, il me semble que par contre pour avancer et vivre c'est une condition sine qua non.

 

L'art populaire est une chose merveilleuse, cela permet de relier les hommes, les faire réfléchir, les rendre un peu plus humains en quelque sorte. La seconde moitié du XXème siècle voit émerger tant de formes diverses d'expression artistique qu'il est possible de s'y noyer, et que finalement assez naturellement une grande partie de cette imagerie, de cette philosophie, de ces idées presque révolutionnaires fut récupérée par les média et en particulier la télévision.

 

Dans ma classification primaire de ceux qui sont utiles ou non, je me dois alors d'y placer les artistes et les créateurs. L'art n'est pas futile, l'art est utile…indubitablement !

 

Par contre quid de la télévision ? Ben pas grand-chose au final.

Personnellement je participe activement à la grande entreprise des médias de droite qui consiste à préparer le cerveau humain à absorber les messages publicitaires diffusés par eux-mêmes.

Lorsque Patrick Le Lay avait affirmé cela, nous avions assisté à une ridicule levée de boucliers au sein de laquelle l'hypocrisie s'y disputait au cynisme. En effet ce type, que je conchie violemment cela va de soi, a au moins le mérite de ne pas se cacher derrière un pseudo paravent de vertu. Il avait finalement dit ce que tout le monde sait mais que personne n'ose dire. Ces mêmes personnes nous parlent de quête de sens, de culture et de pédagogie, notions hautement incompatibles avec le simple commerce.

 

Je ne pense pas que je sois un réel parasite, mais il va de soi que si je suis ce que je tente maladroitement et lourdement d'exprimer ici, je ne suis en aucun cas utile à la société !

Si je divertissais les gens sans les abêtir les choses seraient différentes, mais ça n'est pas le cas. Je le sais, je l'assume et arrive à vivre au milieu de ce dilemme. Parfois cela me pèse, parfois beaucoup moins. Ça dépend du degré de cynisme qui est le mien ce jour-là.

 

Mais revenons à nos moutons et résumons la situation.

Certains corps de métiers ou secteurs d'activité sont utiles et bénéfiques pour la société. Ces secteurs sont la santé, l'éducation, la justice, les métiers fournissant matières premières indispensables pour vivre, se nourrir et se loger. Ces activités permettent à la société de fonctionner, et à chacun de survivre.

Ensuite arrive la culture sous toutes ses formes. La culture est indispensable pour vivre et ne plus simplement survivre.

Et c'est là qu'arrive mon passage préféré…qui est inutile ? Qui est néfaste ?

 

Comme dit précédemment j'estime que la télévision commerciale est totalement inutile voire néfaste à la société. Des générations entières de gamins élevés par la télévision, le seul référent en terme d'information, de culture, d'art et ce pour la majorité de la population est la télévision.

La télévision rend con, TF1 devrait être interdite ! J'annonce que si un jour je prends le pouvoir, comme c'est plus ou moins prévu, c'en sera fini des M6, TF1 et autres bouses disponibles sur le câble…je sais c'est totalement anti-démocratique, mais je ne me suis jamais targué d'être un grand démocrate.

La télévision est une fabrique à crétin et je n'ai pas l'impression que cela soit en passe de changer.

 

Qui est lié à la télévision dans une relation quasiment incestueuse ? La publicité bien sur ! Le rôle de la télévision commerciale et privée est de diffuser les messages provenant de la publicité. Le rôle de la publicité est de faire vendre des merdes dont nous n'avons pas besoin. En effet si l'on a besoin d'un produit quel qu'il soit nous n'avons pas besoin d'une réclame nous vantant les mérites du dit produit…CQFD

Donc la publicité nous vend du superflu. C'est fascinant quand on y pense.

Ecoeurant également je vous l'accorde. J'écoutais il y'a peu un administrateur de Nestlé la multinationale du chocolat qui parlait du parcours boursier du groupe. Vantant sa bonne santé et ses bons résultats (sic) il déclarait également que des économies importantes avaient été effectuées sur les coûts de production (donc les salaires, les emplois, les conditions de travail…) et que cet argent avait été réinvesti massivement dans le marketing afin de conquérir de nouvelles parts de marché…marrant non ?

Donc en clair on presse des travailleurs pour financer des parasites que sont les publicitaires afin qu'ils puissent fourguer des merdes à des cons qui n'en ont pas besoin…c'est aberrant !

Il serait simple de vivre sans publicité, il serait bon d'ailleurs de vivre dans un monde sans publicité, mais il se trouve que vendre du vent semble être très rentable. Néanmoins les publicitaires concentrent à peu près tout ce que j'exècre dans nos belles sociétés occidentales du monde libre !

Ces gens sont non seulement inutiles mais hautement néfastes pour tous.

Dans le même ordre d'idée une autre catégorie dont on nous parle souvent et qui est selon moi composée de parasites « sociophages » (ben ouais j'invente des mots, c'est mon droit non ?), c'est la finance et la spéculation ! Et plus particulièrement les courtiers, ou traders. Voilà également un bon exemple de parasites au sens premiers du terme. Ces gens ne créent rien, ne produisent rien, n'apportent rien à la société. Par contre ils prennent, ils se gavent et détruisent petit à petit ce qu'il reste de tissu social. Et ce sans rencontrer la moindre opposition tant est acquise la notion selon laquelle le marché à des lois auxquelles nous ne pouvons nous soustraire.

C'est la plus belle arnaque de ces 3 derniers siècles ce truc ! Les lois du marché ne sont que le résultat de volontés politiques et donc humaines, en aucun cas elles ne sont naturelles et encore moins inévitables. Avoir fait accepter ça par la masse est très malin, ainsi ils ont les mains totalement libres pour perpétrer leurs forfaits. Et oui je parle bien de forfaits. Comment appelez-vous des gens qui n'ont aucun scrupule à faire fermer une usine, licencier des centaines de milliers de personnes, plongeant autant de foyers dans la peur et le désespoir, pour le seul but de gagner plus d'argent ? Pas gagner de l'argent non, en gagner simplement plus.

Personnellement je les appelle des bandits, ou des forbans…regardez la définition de forban elle est amusante.

 

Ce qui se passe en Grèce est assez symbolique de tout ce système pourri. Nous ne développerons pas ici mais le cas de la Grèce met en évidence les ravages que peuvent provoquer ces gens. Ces rapaces. Ces sangsues…ces parasites !

 

Alors au sortir de ces quelques réflexions je suis partagé. D'une part je suis déprimé de constater que je n'apporte pas grand-chose à la société, et d'autre part que je suis bien loin d'être un parasite ce qui me rassure un peu.

 

Il est évident que nous n'avons pas tous un job qui soit utile et qui apporte quelque chose à la communauté. Néanmoins réfléchir à son apport personnel et constater qu'il est bien maigre voire famélique, permet de recadrer un peu les choses. De dégonfler les ego et de remettre quelques valeurs à leur places.

Il faut dire que cette réflexion un peu longue et tortueuse m'est venue suite à une discussion horripilante avec une connasse de chez TF1 qui pensait sincèrement qu'elle servait à quelque chose sur cette terre.

 

Force est de constater que non, et je vous avoue qu'un sourire mesquin vient éclairer mon sombre visage.

On a les plaisirs qu'on peut !

 

Sur ce je vais retourner au charbon histoire d'abrutir les masses, mais avec toute la conscience professionnelle que je suis capable de déployer…cela va de soi !

 

HASTA SIEMPRE CAMARADES !!!



09/03/2010
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 2 autres membres