Mémoire, vous avez dit mémoire ?
Les journées du 16 et du 17 Juillet 1942 resteront à jamais marquées du sceau de l’infamie, la désormais monstrueusement fameuse « rafle du Vel d’hiv » était en marche. 3031 hommes, 5802 femmes et 4051 enfants furent arrêtés chez eux alentour de 6 heures du matin, puis conduits, en partie, au vélodrome d’hiver dans le XVème arrondissement, le reste étant rassemblé au camp de Drancy en Seine Saint-Denis en bordure de Paris. Sur les 4051 enfants raflés aucun ne rentrera vivant des camps. Le plus jeune de ces enfants avait 18 mois.
Voilà le faits, ils sont effroyables, ils sont surtout impitoyables. Implacables. Intangibles. Rien ni personne ne peut les nier, rien ni personne ne peut les contester.
Et pourtant un certain Henri Guaino, obscur plume d’un sinistre président de la république Française ose dire aujourd’hui que François Hollande préfère la France de Vichy à celle de De Gaulle car il réitère les propos de Jacques Chirac qui avait reconnu la responsabilité de l’état français dans cette sombre, si sombre et tragique histoire.
Marche-t-on sur la tête ? Est-ce une farce de mauvais goût ? Est-ce de la bêtise crasse ? Je vais simplement tenter de ne peser chacun de mes mots tant la colère m’anime à la lecture de l’interview de ce sinistre sire, tant les larmes que j’ai versées à ce moment-là me brûle atrocement les joues et me plongent dans une tristesse infinie.
Début Juillet 1942, le 2 ou le 3 je ne sais plus exactement
et ça n’a pas d’importance, une réunion entre les représentants de la police
française et la gestapo a lieu à Paris. Elle a pour but de définir le cadre
d’une rafle qui a pour objet, à ce moment-là, d’arrêter environ 27 000
juifs étrangers habitant en France. Les allemands ne veulent pas arrêter les
enfants de moins de 16 ans, les femmes allaitantes ni celles étant ostensiblement enceintes (on notera
l’emploi hallucinant du terme ostensiblement…mais
le cynisme et l’horreur ne se sont malheureusement pas arrêtés ici). La raison
principale évoquée par la gestapo et les chefs nazis n’est en rien humanitaire,
ni humaniste, mais a pour but, uniquement, de faire croire à un enrôlement
d’esclaves destinés à faire tourner les usines d’armement outre-Rhin. Faire
croire à cet état de fait limiterait, selon eux, les risques d’émeutes et
atténueraient les éventuels soupçons quant à la destination prévue pour ces
gens. Les Français, Bousquet et Leguay en tête, arguent eux des problèmes de
placement d’orphelins juifs. En effet les allemands avaient prévus de placer
les enfants sous l’autorité de l’Union des Israélites de France, qui a leur
tour les placeraient en foyers. Mais sur ordre de Laval il fut décidé de rafler
également les enfants, ce qui compliquaient à priori la tâche aux allemands,
les autorités françaises quant à elles avançaient une raison humanitaire à ne pas séparer les enfants
de leurs parents.
Si des torrents de larmes n’avaient pas déjà inondés mon âme toute entière, il
est probable que j’aurais pu rire d’une telle absurdité…La rafle, prévue
initialement le 13 Juillet n’eut donc lieu qu’à partir du 16. En effet même si
la fête nationale n’était pas fêtée en territoire occupée, les allemands
craignaient que cela soit mal interprété par la population. Selon moi, mais c’est un avis tout sauf
objectif, ils n’avaient rien à craindre de ce côté-là, la France était
fondamentalement, passionnément, hideusement antisémite…et l’est encore bel et
bien ! N’en déplaise à certains.
Un certain nombre de policiers, effrayés par ce qu’on leur demandait, eurent la présence d’esprit de prévenir nombre de personnes fichées ce qui fait donc que sur les 27 000 prévus, ce sont un peu plus de 13 000 qui partirent dans les camps d’extermination d’Auschwitz, de Buchenwald et de Dachau. Finalement un échec pour les organisateurs…mais cela représente plus du quart des juifs déportés depuis le sol Français.
A tout moment du processus les autorités françaises sont
parties prenantes, et pis que ça, elles élargissent les critères d’arrestation
pour inclure tous les juifs non français
dans les filets de la police. Il est bon de rappeler qu’à l’époque une grande
majorité des juifs français furent dénaturalisés s’ils l’étaient, ou bien
déchus de leur nationalité. Ainsi les défenseurs du régime peuvent bien
prétendre qu’au contraire de la majorité des pays occupés, les juifs Français
ne furent pas déportés en masse….macabre manipulation des chiffres, sombre
pirouette cynique et pathétique.
Personne ne peut donc nier l’implication, ni le zèle des autorités françaises.
Du chef de l’état, en l’occurrence Pétain, au planton de quartier en passant
par les préfets, les commissaires, le ministre plénipotentiaire Laval ou les
fonctionnaires anonymes.
Cette rafle est une action officielle du gouvernement Français qui avait
autorité sur la France en 1942.
Mais la France était occupée, donc les allemands décidaient, le gouvernement
n’était-il pas pris en otage ? Certes oui, la France était occupée et sous
la botte allemande, mais en aucun cas le gouvernement était pris en otage.
L’idéologie dominante était celle qui faisait de la politique du Reich la bonne
politique pour l’Europe, qui faisait du nazisme et du fascisme de bons régimes
certainement plus â même de rétablir l’ordre que cette démocratie amorphe et
cette république haïe.
Relire à cette occasion les écrits du généralissime Weygand laisse pantois…
Contre une collaboration étroite et active le gouvernement français gardait ses
prérogatives sur le territoire et administrait le pays. Cette situation, unique
en son genre, devrait permettre de lever le doute quant à la responsabilité de
l’état français dans ce qui fut la collaboration officielle en général et cette
rafle en particulier.
Quelle est alors cette polémique infâme ?
François Mitterrand emprunta la même voie que De Gaulle
lorsqu’il abordait cet épisode tragique. Certes pour des raisons bien
différentes, mais le discours était sensiblement le même. Mitterrand fut un
bref contractuel du régime de Vichy entre 40 et 42, politique ambitieux il prit
part à la résistance de manière active à partir de cette date (1942). Néanmoins
voilà deux années difficiles à masquer dans une biographie, et il était
préférable de nier à Vichy son caractère légitime. De Gaulle quant à lui n’a
jamais reconnu Vichy comme étant légitime.
Jacques Chirac fut le premier président de la Vème république à reconnaître la
responsabilité pleine et entière de l’état Français dans la rafle du Vel D’Hiv,
François Hollande s’inscrit simplement dans ses pas.
Chirac dernier président Gaulliste de la Vème, Hollande premier président
Mitterrandiste, le symbole est troublant…bien qu’anecdotique.
Qui a raison ? Qui a tort ?
Avant de tenter de démêler l’écheveau je rappellerai simplement à Monsieur Guaino que nous ne l’avons pas beaucoup entendu lorsque Jacques Chirac prononça son célèbre discours en 1995….peut-être est-ce parce qu’il participa activement à sa campagne ? Allez savoir…aujourd’hui il s’indigne de ce qu’il cautionnait hier, drôle de conception du Gaullisme….Autant je suis l’ennemi politique du De Gaulle d’après 1958, autant je ne peux lui retirer une constance étonnante et courageuse. Le courage et la constance sont des termes que ne doit pas connaître ce brave Guaino, mais revenons à nos moutons.
Donc Vichy légitime ou non en 1942 ? De Gaulle leader
politique, opposant, traître à la nation ou simple dissident ?
Le statut de Vichy est des plus ambigus, il est vrai. En 1940 ce sont des
députés français qui votèrent les pleins pouvoirs à Pétain, des représentants
de la nation, or quiconque se décrivant comme républicain ne peut qu’admettre
la légitimité du vote des députés en ce funeste 10 Juillet 1940. Pétain était
installé à la tête de l’état français et à partir de cette date les pleins
pouvoirs lui furent conférés. Dès le 17 Juin De Gaulle part à Londres et le
lendemain il lancera son appel resté si célèbre. A cette date qui est légitime
et qui ne l’est pas ? Et je ne parle pas de morale, ni même d’idéologie,
je parle uniquement de faits ! Or les faits sont là : A l’été 1940 la
France entière s’est offerte au maréchal Pétain, à l’été 1940 la résistance n’existe
pas, la population aspire certainement à la paix, fut-elle si odieusement
acquise.
La suite est, bien entendu, moins limpide…Allons-y !
En 1945, lors de son procès, un des chefs d’accusation dont
avait à répondre Philippe Pétain était celui de trahison et d’intelligence avec
l’ennemi. C’est d’une logique implacable, il avait choisi le camp des
vainqueurs de l’époque qui se sont retrouvés balayés par les alliés, il était
donc dans le camp des vaincus, il devait répondre de ses actes. Cela, à mon
sens, ne retire rien au caractère légitime, malheureusement légitime, de son
mandat.
Seulement voilà, un des faits qui fut reproché à Pétain lors de son procès fut
qu’il avait trahi la France, qu’il l’avait trompé et qu’il avait outrepassé ses
fonctions et était allé bien au-delà du mandat soi-disant républicain que la
représentation nationale lui avait confié. Et là, si vous me permettez l’expression,
on n’était pas dans la merde !
De mon point de vue il est évident que Pétain avait spolié la population
Française. Il avait été mis à la tête de l’état afin de garantir une sortie de
la guerre digne et la moins
douloureuse possible pour le peuple. Lui, le grand militaire adulé, le
vainqueur de Verdun, le pompier des mutineries de 1917, lui Pétain, le dernier
maréchal de France avait la confiance aveugle d’un peuple en perdition. Il usa
et abusa de cette confiance pour établir un régime dictatorial et totalitaire,
mettre en place une politique antisémite d’état qui allait conduire au bûcher
des enfants, des femmes, vieillards, des hommes et mettre en place la plus
infâme politique collaborationniste qui soit ! Dans les autres pays qui
suivirent la voie de la collaboration, les dirigeants en place étaient des
alliés des nazis avant l’invasion de leur pays. Et même s’ils n’étaient pas
alliés déclarés ils n’en étaient pas moins des alliés idéologiques. Antonescu
et Horty, pour ne citer que les plus célèbres, prirent le pouvoir suite à la
défaite de leur pays alors qu’auparavant ils n’étaient rien ou pas grand-chose.
Pétain, lui, faisait partie du cabinet de Reynaud qui mena la guerre contre l’Allemagne
nazie. Cela fait qu’il se plaçait dans la continuité de sa politique ce qui,
certainement, berna une partie du pays, celle qui n’éructait pas de haine à l’encontre
des juifs, fussent-ils âgés de quelques semaines.
Dans le même temps De Gaulle, qui n’était pas la moitié d’un con, sentait ce qu’il
allait advenir et refusa de plier. Il fut le seul au départ, fort heureusement
suivi par quelques dizaines de milliers d’hommes, mais à partir de quand devient-il
légitime ? Vaste débat dont on ignore toujours l’issue.
Alors que Pétain abusa du peuple de France c’est un fait, je
ne le conteste ni ne le nie. Les circonstances exceptionnelles qui marquèrent
cette période ne doit pas faire oublier que le mensonge et l’abus sont, tout de
même, des composantes assez classiques de la pratique politique. Quel politique
peut se targuer de n’avoir jamais menti à la nation ? Je n’en connais pas
personnellement…est-ce que cela leur retire leur légitimité ? J’aimerais
dire oui….j’aimerais tellement dire oui !
Mais je ne le pense pas.
En 1942 la politique collaborationniste bat son plein. Laval qui fut viré est
revenu aux affaires, le statut des juifs est édicté et les antisémites
hystériques s’en donnent à cœur joie, s’offusquant du manque de zèle de la
police à rafler des enfants pour les jeter dans les flammes de l’enfer…et nous
ne parlons pas ici d’exceptions. L’exception à l’époque c’est De Gaulle, la
norme c’est Pétain. Le dissident c’est De Gaulle, celui qui est légitime c’est
Pétain. La direction du pays incombe à celui qui est légitime et non à celui
qui, à l’époque, n’est qu’un renégat condamné à mort par contumace.
Lorsque Guaino parle il dit que la vraie France, celle qu’il porte dans son cœur, était à Londres pendant que l’infamie régnait en maitre sur le territoire national. Bien évidemment qu’on est tenté de le suivre, mais cela ne tient pas face à une analyse objective des faits…
Tout d’abord parler de la vraie France face aux traitres est pour le moins grossier et manque
singulièrement d’intelligence, mais je ne suis pas si surpris que ça de la part
d’un type pareil qui se croit si érudit, si fin, si brillant alors qu’entre
nous….il est tout sauf ça.
En effet partir à Londres encore fallait-il le pouvoir. Qu’aurait fait Henri
Guaino au soir du 13 Juin 40 lorsque Reynaud fit son discours à la nation, s’il
avait eu femme et enfants à charge ? Aurait-il laissé sa famille ici pour
partir à Londres ? Aurait-il pris le risque d’emmener tout le monde ?
Aurait-il eu les moyens financiers, matériels et psychologiques de tenter l’exil ?
Ou aurait-il fait comme l’immense majorité des Français et tablé sur une
solution équitable, un statuquo honorable ?
Rappelons qu’à cette époque l’antisémitisme est fort répandu et que nous n’avons
pas connaissance des camps de concentration en Allemagne, pas plus que des
atrocités commises en Pologne et encore moins des camps d’extermination qui n’ont
pas encore vus le jour.
Se replacer dans le contexte apporte déjà un certain nombre de réponses à ces
interrogations selon moi.
La France était majoritairement maréchaliste et le resta jusqu’à l’aube du
débarquement allié le 6 Juin 1944, ça aussi c’est un fait. Ça colle aux doigts,
ça sent pas bon, ça a un arrière-goût de merde frelatée mais c’est ainsi….et
dieu sait que j’ai honte de mon pays à ce moment-là.
Seulement voilà, l’état français est responsable devant l’histoire des actes de son administration, de sa police, de sa justice. Décrire De Gaulle, alors dissident et considéré comme un traitre, comme le représentant de la France est d’une malhonnêteté crasse, il ne représentait que lui-même à cette époque….et ça aussi ça me troue le cul mais je n’y peux rien, c’est un fait ! Un de plus.
Alors on ne peut pas se décrire républicain, patriote et
honnête comme se targue de l’être ce monsieur Guaino et ne pas assumer les
erreurs de la France !
Dans ces cas-là la traite des noirs et l’esclavage au 18ème siècle
ne sont pas de la responsabilité de l’état français ? La Saint-Barthélemy
n’est pas du ressort de l’état français ? Les tortures en Algérie non plus ??
Bref c’est un peu facile de choisir dans l’histoire ce qui dore notre blason et
rejeter ce qui le ternit.
C’est un crève-cœur mais il est faux de dire que l’état Français en Juillet
1942 était à Londres. Quels crétins pense-t-il abuser ce triste et ridicule
monsieur Guaino ?
Ce monsieur Guaino qui, soit dit en passant, est quand même le rédacteur des
tristement célèbres discours de Dakar et de Grenoble que le précédent président
de la république lu et assuma entièrement. Il fut caution des agissements
abjects de ce gouvernement durant 5 longues années. Il fut d’accord avec les
rafles d’enfants au sortir des écoles de Belleville (j’y étais je l’ai vu de
mes yeux) qui n’avaient commis d’autre crime que celui de n’être sans papiers d’identité
français ? Quelle leçon ce type peut donner ? Sérieusement quelle
leçon ose-t-il prodiguer ??
Audiard disait « Les con osent tout
c’est même à ça qu’on les reconnaît ! ».
Guaino n’est peut-être pas un con dans le sens premier du terme, mais il est
une ordure, un fumier et un abominable personnage….qu’il faut absolument cesser
d’interroger et le laisser passer sa misérable vie loin de mes oreilles et de
mes yeux !
Accuser Hollande d’être proche de Pétain est une des choses les plus abjectes que j’ai entendues depuis longtemps. Le reprocher à Sarkozy, malheureusement, est légitime tant on retrouve de similitude entre les attitudes, les discours, les mots, les concepts maniés, les idéaux triturés et cet obscur ministère de l’identité nationale qui se pensait faiseur de bons français, habilité à décider qui l’était et qui ne l’était pas !
Ce sont également des faits et la honte, la colère et le dégoût qui furent mien durant 5 ans ne sont pas prêts de s’en aller…mais que Guaino vienne ainsi insulter l’histoire et la mémoire des déportés me plonge dans une rage peu commune !
Je terminerais en évoquant une chose qui me trouble
profondément et qui est en relation avec ce dont je viens de parler.
En effet depuis quelques temps on entend régulièrement que les Israéliens, du
fait de leur politique coloniale hautement condamnable, sont apparentés à des
SS.
Tout le monde l’a au moins entendu une fois, ou lu, ou vu dans une manif…bref
ça n’est pas nouveau.
Un certain Dieudonné M’Bala s’est emparé de cet axe de communication et son
dernier abcès cinématographique s’intitule « L’antisémite » inspiré, semble-t-il, du fameux sketch du nazi
sioniste qui causa sa chute inexorable.
Dans certains quartiers de Paris, par le biais d’une obscure et grossière
manipulation, des gosses s’identifient
aux palestiniens, et dénoncent les crimes de guerre de Tsahal en les comparant
aux agissements des nazis.
Alors je me permets de donner mon avis en essayant de garder mon calme et ma
rationalité.
On peut certainement confondre quelques généraux israéliens,
et plus sûrement des officiers de terrain, et les accuser de crimes de guerre.
Les bombes au phosphore qui atterrissent sur un quartier d’habitation
détruisant les vies d’enfants, de femmes, d’hommes innocents est intolérable.
Ces actes doivent être condamnés, doivent être sanctionnés ! Je n’en
disconviens pas.
Toutes les armées en guerre sont des salopes. Toutes les armées commettent des
saloperies….une fois cela acté il est bon de rappeler que les Israéliens ne
sont pas des nazis, qu’ils ne le seront jamais et qu’aucun autre peuple ne paya
un si lourd tribut en si peu de temps (la traite des noirs aussi atroce
fut-elle s’étala sur des siècles).
Je pourrais énoncer chacune des atrocités connues des SS et établir que jamais
un soldat de Tsahal ne se comporterait comme tel, mais le plus simple est
peut-être d’extraire la fin de la déposition qu’a faite Marie-Claude Vaillant
Couturier, résistante communiste et non juive (c’est apparemment important de
le souligner) lors du procès de Nuremberg :
« ll y avait à Auschwitz huit fours
crématoires. Mais à partir de 1944, ce n'était pas suffisant. Les SS ont fait
creuser par les détenus de grandes fosses dans lesquelles ils mettaient des
branchages arrosés d'essence qu'ils enflammaient. Ils jetaient les corps dans
ces fosses (...). Une nuit, nous avons été réveillés par des cris effroyables.
Nous avons appris le lendemain matin, par les hommes qui travaillaient au
Sonderkommando (le commando des gaz), que la veille, n'ayant pas assez de gaz,
ils avaient jeté les enfants vivants dans les fournaises (...). »
Les livres d’histoire sont emplis de détails aussi atroces
les uns que les autres, celui qui ose comparer les agissements d’un SS à celui
d’un soldat israélien se souille à jamais.
La critique est une chose, la calomnie et l’abomination en sont d’autres.
C’est un homme triste qui ne tient debout que par la colère qui vous salue bien bas en cette lumineuse journée de Juillet 2012.
PS :
La déposition écrite de Madame Vaillant-Couturier ici : http://www.anti-rev.org/temoignages/VaillantCouturier96a/
Le film de sa déposition disponible sur YouTube ou Dailymotion.
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