Zone libre

Zone libre

Instiller : Faire couler, verser goutte à goutte....

La définition commune du verbe « Instiller » est celle-ci : « faire couler, verser goutte à goutte ». Mais également « Pénétrer lentement l’esprit en parlant d’une idée »….pénétrer lentement l’esprit. Quelle belle notion vous ne trouvez pas ?

Au cours du siècle dernier, l’avènement des totalitarismes, différents des simples dictatures (en disant « simple » je ne nie pas la violence ni l’inhumanité, mais il faut bien définir les choses sinon on ne s’en sort pas !), fut possible parce qu’au préalable furent instillées des idées telles que l’égalitarisme absolu (en URSS) ou bien la nécessité impérieuse d’étendre son espace vital (en Allemagne). Bien entendu ce ne sont que des exemples, bien d’autres choses furent savamment instillées dans les esprits des masses ce qui permit à des régimes totalitaires d’asseoir leur légitimité, et surtout de gagner, du moins temporairement, l’adhésion du plus grand nombre. Une fois que le système est en place, impossible d’en réchapper, impossible de protester il est déjà trop tard.

Comment se fait-il alors que les peuples permettent de se laisser martyriser de la sorte par quelques-uns des plus incroyables bonimenteurs que la terre ait portée ? Cela pourrait sembler mystérieux, mais malheureusement aucun mystère, aucune magie ne réside dans le processus qui mène un pays vers le totalitarisme.

Sur le totalitarisme il convient de lire les livres de la philosophe Hannah Arendt. Je ne sais jamais s’il faut dire « la » philosophe, ou « le » philosophe….je sais qu’il faut dire « le » ministre quel que soit le sexe du sujet, mais pour « philosophe » je n’en sais trop rien, et si je cherche je me connais je vais lire d’autres trucs, me balader ici ou là et j’en aurais oublié pourquoi j’entreprends la rédaction de ce petit article sans prétention.

Donc nous ne définirons pas ici ce qu’est le totalitarisme, d’une part nous ne ferions que plagier ce qui a déjà été écrit, et d’autre part je n’en ai absolument pas les compétences. Ni intellectuelles ni culturelles, loin s’en faut….Non, ce qui m’intéresse, ce matin, est conscrit au processus même qui mène les peuples à opérer d’impressionnants changements de cap moraux afin d’arriver au résultat attendu : l’acceptation du mal comme la norme, comme une nécessité ou pire encore, comme une évolution. La déchéance de ce qui peut constituer la morale du peuple allemand au cours de la montée du nazisme puis lorsque le régime était au fait de sa puissance et que la décision de massacrer l’ensemble des juifs européens s’applique, ne fut possible que parce que le curseur qui indiquait ou se trouve le bien par rapport au mal fut insidieusement déplacé en accord avec les principes mêmes selon lesquels le peuple entier (Juifs et non-juifs) vivait. A la fin de la première guerre mondiale, au sortir de la plus incroyable boucherie que l’homme avait perpétrée, l’Europe était traumatisée. Est-ce par aveuglement que la montée des fascismes partout en Europe à partir des années 20 fut possible ? Les pacifistes d’un côté, prêt à tous les compromis pour ne pas engager de force militaire ; et les belliqueux obsédés par la nécessité de laver l’affront et l’humiliation hérités directement du traité de Versailles. Il est intéressant de noter que si la crise de 1929 et les nombreuses répliques du séisme en provenance de Wall Street permirent d’accélérer certainement le processus, ou du moins d’en faciliter la croissance, le fascisme est bien antérieur à cette date. L’explication comme quoi la crise est responsable de l’abandon moral et éthique de tout un peuple est donc un peu « facile ». En tout cas elle n’est pas suffisante. Mussolini était au pouvoir en 1922, le putsch raté de Munich date de 1923, les situations économiques de l’Italie et de l’Allemagne, pour ne prendre que ces deux exemples, étaient certes compliquées mais elles n’expliquent pas tout, loin de là. D’ailleurs suite aux remous provoqués par les nationalistes en Bavière, car Hitler n’était pas le seul agitateur, et les tentatives de déstabilisation de l’état de succédaient avec une régularité étonnante, des mesures économiques furent prises par la république de Weimar et donnèrent un peu d’air à une économie amorphe. La situation était dure mais pas désespérée si on veut dire les choses simplement.

Il faut discerner ce qu’on peut appeler l’antisémitisme « historique » des peuples européens, qui n’est certes pas négligeable, et l’antisémitisme d’état qui fut instauré dans le Reich Allemand. A l’époque l’opinion Française était certainement plus antisémite que la majorité allemande, l’affaire Dreyfus n’était pas si vieille que ça et les pensées ne changent jamais radicalement aussi rapidement. C’est petit à petit que fut instillé dans l’esprit de chaque allemand l’idée que la nécessité de supprimer les juifs était une réalité. On commença par quelques lois discriminatoires, puis par la mise en place d’une véritable ségrégation et enfin lorsque fut décidé de la mise en application de la « solution finale » il était acquis que cela découlait de la même logique. En gros le peuple, s’il savait que quelque chose clochait, s’en accommodait  voire y participait activement. Est-ce à dire que chaque allemand haïssait les juifs ? J’en doute. Par contre l’idée qu’un allemand ne vaut pas un autre allemand était acquise depuis longtemps. Il en découla que le meurtre n’était plus quelque chose de vraiment choquant, ou du moins il devenait acceptable dans l’intérêt de la nation, du peuple et donc de soi. Il faut certainement déployer une énergie incroyable pour faire glisser la morale de toute une nation pour la dévoyer et la pervertir de la sorte. La propagande de Goebbels, aidée par les journaux de Streicher, fut un modèle du genre. Chaque jour les esprits étaient façonnés, pétris, malaxés pour n’être plus que des magmas confus au sein desquels il devenait aisé d’instiller les plus absurdes, autant que barbares  idées. Joseph Goebbels ne s’y trompa pas, et bien qu’il fut un des plus fanatiques dirigeant du Reich il garda jusqu’au bout une part de lucidité, et déclara « nous entrerons dans l’histoire soit comme les plus grands chefs d’états que la terre ait portée, soit comme les plus grands criminels ». Même les moins inhumains des nazis savaient au fond d’eux-mêmes que s’ils avaient réussis à tromper le peuple et à déplacer la frontière qui sépare le bien du mal, cela n’était qu’illusion et que leurs actes étaient contraires aux lois élémentaires qui permettent à l’homme de vivre en société. Ils jouèrent au poker menteur durant 12 ans, il en résulta 50 millions de morts. Baldur Von Shirach, dirigeant des jeunesses hitlériennes, l’homme qui déclarait en 1936 devant une assemblée hilare « quand j’entends le mot culture je sors mon révolver », celui là-même déclara la chose suivante à sa sortie de prison en 1967 : « La catastrophe allemande ne provient pas seulement de ce que Hitler a fait de nous, mais de ce que nous avons fait de Hitler. Hitler n'est pas venu de l'extérieur, il n'était pas, comme beaucoup l'imaginent, une bête démoniaque qui a saisi le pouvoir tout seul. C'était l'homme que le peuple allemand demandait et l'homme que nous avons rendu maître de notre destin en le glorifiant sans limites. Car un Hitler n'apparaît que dans un peuple qui a le désir et la volonté d'avoir un Hitler». Voilà qui a au moins le mérite de la clarté.  Le délabrement moral absolu, la perversion et le crime étaient devenus la norme. Or n’est-ce pas cette norme que chacun d’entre nous un jour où l’autre (même si je sais qu’il existe quelques punks anarchistes parmi les personnes qui me lisent, que je les aime beaucoup mais qu’il ne faut pas nier que néanmoins ils respectent suffisamment la loi pour ne pas être ennuyé par les autorités) avons dû, pu ou voulu suivre ?

Au cours du procès Eichmann, même si ces conclusions n’arrangeaient pas la cour désireuse de juger un monstre machiavélique alors qu’elle dut se contenter d’un homme, plutôt médiocre et sans aucune capacité intellectuelle lui permettant de prendre une quelconque décision qui ne fut un ordre. Ou comme on la nommait « la parole du Führer » (Führerbefehl). Dans le IIIème Reich la loi ne s’écrivait pas uniquement (même si un nombre hallucinant de lois virent le jour entre 1933 et 1944), elle émanait de la parole d’Hitler. Tout ce qu’il disait faisait office de loi. Ce qui, Hannah Arendt le souligne parfaitement, différencie l’ordre de la loi : L’ordre étant limité dans le temps, la loi nullement. Et pourtant c’est bien au départ sous la forme d’un ordre que furent établies les lois. Il ne reste par exemple aucun ordre écrit du Führer précisant les modalités de la solution finale. Par contre il disait qu’il fallait rendre le Reich Judenrein et « peigner l’Europe d’Ouest en Est ». Sa parole faisant office de loi, finalement qui étaient les allemands pour désobéir à la loi ? Il est étonnant de constater que dans un état de droit, l’exception est le crime. Dans un état criminel l’exception est l’humanité et la bonté. On s’élève naturellement contre un acte contre-nature, comme le meurtre ou le vol. Qu’advient-il lorsque que la « nature » est inversée ? Dans une société « morale » et sensée une des paroles fondatrices et héritée de l’histoire judéo-chrétienne est « tu ne tueras point ». Dans l’Allemagne d’Hitler les fondations reposaient entre autre sur l’adage « tu tueras ». Cela peut sembler d’une simplicité réductrice mais bien des mécanismes complexes sont en jeu pour en arriver là.

Aujourd’hui, en 2011, aucun des dirigeants européens n’ont connu cela. Aucun n’a vécu la chute inexorable de la morale européenne. Aucun n’a vu des populations entières se dévoyer pour parvenir à soit collaborer activement et officiellement comme ce fut le cas en France, soit en se pliant aux exigences Nazies comme en Norvège par exemple. Les comportements de chacun des pays occupés ou alliés sur ce qui concerne « la question juive » furent distincts et obligèrent les nazis à d’interminables et épuisantes négociations avec les autorités du pays.

Et oui, des négociations. Les nazis n’étaient pas en nombre suffisant pour tenir l’Europe et se battre sur Deux fronts opposés comme ils le firent, sans les collaborations étroites des gouvernements des dits pays. Leur ciment étant l’antisémitisme, du moins les nazis le pensaient sincèrement…

C’est plutôt normal que nos dirigeants ne soient plus d’anciens résistants ( ou collabos peu importe en fait) qui ont connu ce qu’un continent entier peut devenir en peu d’années si tant est que la propagande est intelligemment menée. Pour cela il est indéniable d’essayer de comprendre les mécanismes de la propagande nazie, bien plus performante (et structurellement fondamentalement différente) finalement que la propagande Soviétique, mais cela ferai l’objet d’un tout autre chapitre. Néanmoins cela n’empêche aucun d’entre eux de ne pas remettre les pieds dans cette fange encore trop fraîche qu’est le fascisme !

Il fut établi au cours de l’été que désormais on pouvait distinguer différents types de français. Les naturalisés depuis peu devenant un peu moins français que les autres. Oh ça sert uniquement aux statistiques pourrait-on dire…mais à quoi servent les statistiques par la suite. ?

Dès qu’on se met à comptabiliser les gens, c’est bien dans un but précis…et pour le coup inavouable.

L’idée que la religion musulmane est incompatible avec la république est presque acquise, et ce même dans les milieux les plus libertaires. Le problème islamique…le terme est posé.


 

La question de l’Islam telle qu’elle est posée par nos dirigeants incapables et paniqués repose tout d’abord sur l’acceptation de faits totalement aberrants et intellectuellement, autant que moralement, aussi douteux que contraires aux principes qui régissent nos états de droit. Cela avait débuté il y’a quelques années avec l’histoire du tchador interdit en classe. Les militants anti-tchadors se cachaient lâchement derrière la soi-disant laïcité pour exprimer une peur mâtinée de haine à l’égard de l’Islam. Mais entre nous pourquoi devrions-nous être moins choqués par une croix autour du cou ou bien une kippa sur la tête ? Parce que le judaïsme et le catholicisme sont deux des piliers de nos sociétés occidentales et pas l’Islam ? La belle affaire….mais quid de la laïcité alors ?

Ça ne tient pas debout….Et puis est venu l’affaire du voile intégral. Je crois avoir eu plusieurs fois la tentation de me cacher dans un trou en attendant des jours meilleurs tellement il m’arrivait d’avoir honte. Je suis absolument contre tous les signes religieux ostentatoires, je suis absolument contre toutes les religions ! Mais je ne suis pas seul ici, et finalement si ça plait à certains cons de penser que Dieu existe, pourquoi pas, s’ils en tirent quelque chose à la bonne heure ! Et c’est pourquoi, ici en France, nous avons conçu cette loi sur la laïcité. Cette loi date de 105 ans et reste toujours incroyablement efficace car couvrant l’ensemble du spectre des religions. Or une telle loi, un tel concept, ne souffre d’aucune exception ! Mais c’est bel et bien ce qui se passe….

La loi sur la déchéance de nationalité ne vise personne d’autre que les populations maghrébines et d’Europe de l’Est. Certes ça n’est pas dit ainsi, mais c’est toute la perversité de telles lois.

Une des lois de Nuremberg, en 1935 ou 1933 je ne sais plus de quelle session elle date, déclarait la chose suivante « Tout juif résidant en dehors du Reich sera déclaré apatride ». Une autre déclarait « Tout juif apatride se verra confisqué ses biens ». La première fit-elle scandale ? Aucunement, les antisémites étaient contents, les autres se sont dit « Bah ça va concerner qui ? De toute façon l’Etat Allemand n’a pas autorité en dehors du Reich. Cette loi est absurde »….Absurde jusqu’à ce qu’on déporte les juifs en dehors du Reich ce qui automatiquement les rendaient apatrides !  Habile non ?


Il n’existait qu’un seul camp de concentration dans le Reich, celui de Theresienstadt réservé aux juifs « respectables ». Bien que pour les nazis un Juif était un Juif quel que fut son statut social, la machine nazie était dirigée par des humains malgré tout et il fallait bien la faire tourner. Il existait dans le Reich des «conseils juifs », les Jüddenratte, composé de juifs éminents, socialement installés et respectés parmi la communauté. Les Nazis traitaient directement avec ces conseils. Ces conseils étaient souvent composés de sionistes qui croyaient aux boniments des nazis, et qui acceptèrent le deal suivant : On permettra l’exode à quelques-uns, on vous mettra un peu de terre ferme sous les pieds (pour paraphraser Eichmann) en échange vous nous livrez les juifs en quantité et en qualité que nous demandons. Pourquoi en qualité ? Et bien car par convoi il fallait tant d’intellectuels, tant d’enfants, tant de femmes, de vieillards etc. Il fallait des quotas, les listes étaient fournies aux Jüddenratte et ces derniers sélectionnaient ceux qui allaient au four. Ce pan de l’histoire, assez méconnu et largement sous médiatisé, est une horreur absolue. Mais il faut comprendre que même parmi les victimes du génocide en cours les concepts de bien et de mal avaient changé. C’est une des raisons qui fit que tant de gens allèrent à l’abattoir avec leur petite valise et sans qu’on les traine, en marchant, comme résignés.  On peut l’expliquer ainsi, on ne pourra jamais vraiment le comprendre. Heureusement que certains juifs eurent vite compris qu’il ne fallait pas faire confiance aux Jüddenratte, sinon je ne serais pas ici pour vous le raconter. Ma grand-mère s’enfuit de Pologne pour arriver en France dès que commencèrent les persécutions, sans un sou, sans parler un mot de français, et dans un pays où les juifs n’étaient pas spécialement appréciés. Néanmoins il est remarquable de noter que les français juifs « éminents » à qui l’on proposait d’être déporté à Theresienstadt refusèrent ce privilège ? Par courage ? Par conviction ? Je n’en sais rien mais pour une fois que durant cette période atroce on peut noter que des français ne furent pas que des cloportes, ça n’est pas si déplaisant. Soyons honnêtes. D’ailleurs si les français étaient antisémites et ne s’en cachaient pas, si Vichy promulgua des lois anti-juives que jamais l’occupant ne lui demanda, malgré tout ne furent déportés qu’une partie du contingent. Les rouages si bien huilés dans l’Allemagne nazie ne fonctionnaient pas aussi bien ici (ou dans d’autres pays d’ailleurs).  On n’aime pas les juifs mais de là à les mettre dans des fours il y a un pas que toute l’Europe ne franchit pas. Du moins que tous les Européens ne franchirent pas. Une décennie de propagande était nécessaire pour permettre l’implication de chacun.

Des exemples de la sorte on peut en écrire des livres entiers, d’ailleurs ils existent ces livres, mais si l’on remonte aux racines du mal il est évident de constater quelles lois furent celles qui ont permis de se construire le système. Et les premières lois avaient pour objectif d’établir une classification entre allemand. Une hiérarchie dans la nationalité.

Exactement de la même manière que la loi sur la déchéance de nationalité, heureusement retoquée par le conseil constitutionnel, telle qu’elle fut présentée cet été.

Je ne compare pas Sarkozy à Hitler, il ne sait simplement pas ce qu’il fait. Il ne mesure pas les dégâts de tels comportements. Et non, il n’a pas vécu la montée des fascismes européens…CQFD.

Un des éléments reconnaissables d’un climat qui va à vau-l’eau est le fait que les extrêmes se rejoignent. L’extrême-gauche et l’extrême-droite qui se rejoignent pour soi-disant défendre la laïcité ne font qu’exprimer leur haine des musulmans…pour quelle raison ?

La peur et l’ignorance me semblent les meilleures raisons….sinon je ne vois pas, très franchement. J’ai une grande « tendresse» pour l’extrême-gauche, et pourtant je ne peux cautionner ces fameux « apéro pinard saucisson ». Qui le peut d’ailleurs ?

En temps de crise les extrêmes flirtent dangereusement. Malgré sa haine des communistes Hitler admirait secrètement Staline et le pacte de non-agression n’est pas de la littérature, il est un fait réel.  Goebbels lui-même avant de devenir viscéralement anti-communiste était plus proche des socialistes que des capitalistes au début de sa carrière politique. Il opéra un virage au cours des années 20 mais il existait une franche « gauche » du NSDAP qui n’était pas fondamentalement éloignée du communisme, ou du moins du socialisme. L’idéologie antisémite mise à part. L’antisémitisme qui avait cours dans l’URSS de Staline était différent de celui des nazis et pourtant….Mais là on touche à un autre point qui serait la haine de Staline à l’égard de Trotski. C’est une interprétation toute personnelle, mais Trotski, l’ennemi de la révolution étant juif, ces derniers durent renier leur histoire pour survivre aux purges Staliniennes…mais je m’éloigne du sujet.

Désormais l’UMP pose le problème de l’islam ainsi « il est inacceptable qu’ils prient dans la rue, que faire ? »…ben construire des mosquées non ?
Néanmoins cette réponse, évidente, pleine de bon sens et la seule valable à cette question précise ne convient ni à l’UMP ni au FN. Non, non….les musulmans doivent être incompatibles avec la république. Tout comme les juifs devaient être incompatibles avec le Reich.

Parler comme je l’écris ici me ferait passer pour dangereux extrémiste à la solde des Saoudiens. Toute référence aux nazis devenant infâmant et surtout stupide. Mais pourtant je ne peux occulter les points communs entre les lois anti-juives en Allemagne dans les années 30 comme en France dans les années 40 et ce qu’ils tentent de faire aujourd’hui, en Europe, en 2011. Et tant pis pour le point Godwin qu’on a, vous en conviendrez, largement atteint aujourd’hui….

N’acceptons aucune des lois racistes qui sont d’ores et déjà en application ici. Désobéissons aux lois quand elles sont iniques et dangereuses. Ne laissons pas s’instiller dans les esprits l’idée que musulmans n’est pas compatible avec français. Car cette idée, toute simple, à peine dangereuse, en rien effrayante n’est rien d’autre que le coin qu’il suffira d’enfoncer pour faire exploser la cohésion sociale en vigueur dans notre société. Cela a déjà été fait et comme chacun sait, l’histoire est un éternel recommencement….La solution à cela ? Certainement voter à gauche en 2012. Mais au fait….elle est où la gauche ?
Malgré leurs efforts pour nous faire peur je ne me vois toujours pas voter pour Strauss-Kahn au premier tour….mais alors vraiment pas.

Sur ce je vous laisse méditer sur ces quelques mots, et n’ayez pas peur du prochain barbu que vous croiserez, ils ne sont pas tous atrophiés du bulbe. Pas plus que les bandits qui nous dirigent en tout cas.

Hasta siempre et bonne soirée

 

 



15/03/2011
1 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 2 autres membres