Zone libre

Zone libre

Au bout de l'humanité

Dans ma quête de connaissances historiques concernant la période 1920-1950 en Europe j'avais abordé il y'a quelques semaines une œuvre majeure de la littérature historique relative à cette période. Véritable bible à usage des chercheurs, livre plutôt aride (c'est un euphémisme) fourmillant de détails et de données brutes à usage d'autres historiens, le premier volume de « La destruction des juifs d'Europe » de Raul Hilberg est une expérience qui m'a été plutôt pénible de mener à son terme. L'ouvrage se découpe en sept  grandes parties : Les précédents, les antécédents, les structures de la destruction, la définition par décret, l'expropriation, la concentration et enfin les opérations mobiles de tuerie. Vu d'ici ça semble plutôt bien foutu comme travail. Et d'ailleurs c'est évidemment bien plus que « bien foutu », c'est un ouvrage majeur. Néanmoins, je me répète, il m'a été extrêmement pénible d'arriver au bout. J'ai terminé les dernières pages voilà quelques jours dans le métro. J'en suis soulagé mais aussi profondément, et certainement durablement, marqué. Presque traumatisé. Jusqu'au chapitre traitant de la concentration, non pas les camps mais le système complexe et vicieux des ghettos, j'enquillais sans sourciller chiffres et notes de bas de page (qui sont dans ce genre de livres presque aussi riches que le corps même du texte). Lecture édifiante autant que passionnante j'ai appris nombre de choses que j'ignorais et notamment sur toute la structure administrative qui fut mise en place afin de définir ce qu'était un juif et de réussir l'entreprise de destruction, l'holocauste, dans une parfaite légalité. La nuit de cristal n'est pas abordée dans cet ouvrage, elle n'entre effectivement pas vraiment dans ce qu'on peut appeler le processus de destruction. Il faut savoir que suite à la nuit de cristal (du 9 au 10 Novembre 1938) qui vu la population allemande déchainer sa fureur à l'encontre des juifs dans un monstrueux pogrom, les autorités nazies et Hitler en premier lieu décréta qu'une telle « abjection » (sic) était inadmissible et qu'il était désormais interdit de contrevenir à la loi. La loi allait donc changer pour rendre le meurtre de juif parfaitement légal. Au cours de cette nuit la majeure partie de biens appartenant à des juifs tombant entre les mains des groupes de civils fanatiques ou bien dans celles des SS et de la police, étaient irrémédiablement confisquées, les boutiques systématiquement détruites, l'appellation « nuit de cristal » venant du fait des milliers de vitres brisées au cours de cette nuit de furie. Les pertes humaines furent, comparativement à ce qui allait suivre, finalement assez minces. En effet on décompte une centaine d'assassinats directs, une centaine de suicides et de morts consécutives à des blessures, quant aux déportés ils furent environ 30 000. Il peut paraitre étonnant que cette action initiée par Goebbels (ministre de la propagande et haut dignitaire du parti) fût décriée par Hitler et Goering, respectivement numéro 1 et 2 du parti, donc du Reich. La première réaction de Goering fut de se plaindre qu'à l'heure où, en tant que ministre de l'économie et grand planificateur du Reich, il lui est demandé d'organiser une économie de guerre alors que l'Allemagne est à l'époque un pays très fragile voire exsangue, les SS se permettent de détruire tant de biens matériels. Il déclara qu'il lui importait peu qu'il y eut 100, 200, 1 000 ou un million de morts, mais alors qu'il s'échine à récupérer le moindre morceau de cuivre pour le fondre et en faire des armes il est scandaleux que des voyous hystériques sapent son boulot. Hitler quant à lui restait malgré tout soucieux de ne pas laisser apparaitre aux yeux du monde la véritable nature du régime en place depuis 5 ans. En gros il ne voulait pas insulter l'avenir et bien que totalement égaré dans sa folie fanatique et meurtrière il savait qu'il était en train de passer de l'autre côté de la barrière. Il savait qu'ils (les nazis) étaient en train de quitter les rangs de l'humanité. Une phrase de lui énoncée à cette époque m'a toujours marquée, elle dit en substance « l'antisémitisme est la seule forme de pornographie autorisée dans le IIIème Reich ». Persuadé du bien-fondé de sa mission quasi divine consistant à nettoyer le monde de la vermine juive il savait pertinemment qu'il se mettait hors-la-loi au regard de l'humanité toute entière. C'est pourquoi il menaça de fusiller quiconque tuerait un juif en dehors de la loi. Ce qui est paradoxal, mais l'histoire du IIIème Reich est remplie de paradoxes, est que, dès lors que le système politique fut « réformé » pour vider le Reichstag (le parlement) de tous son pouvoir législatif, seule la parole d'Hitler faisait office de loi. On appelait ça les « führerbefehl ». Donc la loi en tant que telle était on ne peut plus floue. Ce système laissait de fait une grande marge de manœuvre aux subordonnés d'Hitler et le gigantesque et monstrueux processus d'extermination s'est donc mis en place par petites touches et par interprétation assez vague des fameux fürherbefehl.
Mais revenons à notre sujet du jour, et finalement en quoi la lecture de cet ouvrage formidable fut éprouvante ? Hilberg réalise, à travers ce livre, un travail méticuleux d'historien. La définition de ce genre de tâche est d'éviter d'être autre chose que froidement objectif. Raul Hilberg était un juif Autrichien, naturalisé américain je crois bien, qui fut contemporain de la Shoah, de fait il est admirable de constater à quel point son livre est objectif. Il s'abstient tout simplement d'illustrer les faits par des anecdotes qui auraient, à coup sûr, un effet pervers face au lecteur. Comment ne pas être en empathie et en souffrance à la lecture des monstruosités infligées aux juifs durant les 12 années que dura ce IIIème Reich qui devait durer….1 000 ans ? La gageure de l'ouvrage est justement d'énoncer les faits, d'apporter moult précisions sans jamais tomber dans un sentimentalisme de mauvais aloi. Néanmoins on sent bien par moments que l'auteur se réfrène assez violemment et qu'il est à deux doigts de hurler sa haine et sa colère face à ce qu'il énonce froidement. Cette distance fut d'ailleurs un argument brandi par ses détracteurs, historiens de la Shoah, rescapés, intellectuels divers, lors de la sortie du livre. Même Hannah Arendt figura parmi ceux qui critiquaient sévèrement ce livre, elle-même étant mise au pilori lors de la sortie de « Eichmann à Jérusalem. Etude de la banalité du mal » soit dit en passant. Toutefois ces critiques à l'encontre du livre de Raul Hilberg cessèrent au moment où il fut acquis qu'aucune ambiguïté n'était présente et que même penser que ce puisse être le cas relevait carrément de l'insulte et de l'imposture intellectuelle !
Bon, donc je lis le livre et j'apprends comment les juifs allemands furent persécutés avant même que l'on parle de génocide ou d'holocauste. Une des particularités du régime nazi est son effarante complexité bureaucratique, c'est tout simplement Kafkaïen ! Une conséquence de cela est qu'il existe une masse de documents incroyables sur tout ce qui s'est passé, à cela s'ajoutent les nombreux cahiers et journaux personnels des pontes du régime ou bien des simples officiers, qui notèrent chacun leur vision de ce monde qu'il voulait brûler. Hitler déclarait qu'il était fier d'être considéré comme un barbare, que les barbares devaient mettre à bas ce monde dégénéré qui courait à sa perte pour rebâtir sur ses cendres une société parfaite où la pureté de la race ne saurait être altérée ! Le nazisme est un nihilisme…c'est une évidence. Les luttes de pouvoir au sein de l'appareil d'état et du parti (qui étaient, bien entendu, indécemment imbriqués) faisaient tenir le régime. Chacun se tirait dans les pattes, chacun haïssait l'autre, tous vénéraient et craignaient Hitler dont la parole ne saurait être remise en question. Diviser pour mieux régner était la ligne directrice d'Hitler et de Goering, bien que ce dernier se battait lui aussi dans l'arène et sa haine pour, par exemple, Von Ribbentrop ou bien Bormann, a eu des conséquences immédiates sur la conduite des évènements, et donc de fait sur la vie de milliers, voire de millions, d'êtres humains. Hitler avait déclaré qu'il fallait se débarrasser des juifs, néanmoins il n'a jamais personnellement écrit ou demandé à ce que soient construits les ghettos, puis que l'on assassine près de 2 millions de personnes en les fusillant, ce que l'on appelle par abus de langage la « Shoah par balles », et enfin que l'on crée des chambres à gaz afin de tuer industriellement  une quantité écœurante de personnes. C'est un fait, aucun ordre écrit ni même oral n'avait atteint ce degré de précision. Mais en déclarant que son désir était de rendre le Reich « Judenfrei » (débarrassé des juifs) il donnait un blanc-seing à Himmler, Heydrich et d'autres afin de mettre en place ce processus. Il est fascinant de noter que rien ne fut laissé au hasard, tant dans la classification des biens et des personnes que dans la gestion barbare des ghettos. Avant de spolier la population juive que ça soit en Allemagne ou bien dans les territoires occupés un énorme travail de recensement fut effectué. En effet chaque bien que possédait les juifs était inscrit dans des listings, classés, répertoriés pour être utilisés lors des rafles. Les amendes et impôts exceptionnels que devaient payer la communauté juive étaient alors calculés en fonction de ce que possédaient les gens. Le pragmatisme était la règle, et l'expérience de la nuit de cristal rendit les choses encore plus rigides. En effet il ne sert à rien de vouloir prendre 1000 à quelqu'un qui ne possède que 100. Ce qui était volé était donc calculé en fonction de ce qui existait. Au-delà de la haine des juifs il existait un souci de rentabilité qui ne fit jamais défaut aux criminels nazis.
Jusqu'à ce que soit abordé le chapitre traitant des unités mobiles de tuerie, les Einzatsgruppen, l'historien ne se départit donc pas de son objectivité. Il arrive que quelques passages soient illustrés d'une anecdote afin de rendre accessible un concept ou une idée complexe, et aussi certainement pour offrir une pause au lecteur parfois noyé sous les chiffres et les tableaux, mais ces illustrations ne sombrent jamais dans le sentimentalisme ou bien le pathos. Lorsque le passage relatant les actions des commandos de la mort débute la lecture devient de plus en plus douloureuse. En effet jusque-là c'est plutôt la colère et l'effarement qui prédomine, dès lors qu'on aborde la Shoah par balles c'est un sentiment de dégoût, d'écœurement, un vertige nauséeux qui s'empare de nous. Tout d'abord la litanie des chiffres devient tout de suite plus choquante. En effet auparavant les chiffres n'évoquaient pas directement des morts, or lorsqu'à chaque page on se retrouve face à un tableau détaillant qu'ici furent tués 15 000 personnes en 3 jours, que là furent massacrés 30 000 personnes, 10 000 ailleurs et ainsi de suite pour atteindre le chiffre de 2 millions, et bien cette valse de chiffres est tout simplement traumatisante.
Le génocide en tant que tel débuta en 1941 lorsque l'invasion de l'URSS débute, c'est l'opération Barbarossa. Quatre groupes, les Einzatsgruppen, sont alors formés. Du moins les dirigeants de ces groupes étaient désignés, une des spécificités de ces entités étant qu'ils étaient reconstitués à chaque opération. Ils n'étaient pas composés par des soldats d'élite, ni des tueurs professionnels. Alors que les nazis ont tout bonnement industrialisés la mort, créés des abattoirs à usage d'êtres humains, la phase précédente les camps d'extermination fut des plus délicate à mettre en œuvre. Les tueurs des Einzatsgruppen étaient souvent issus de la société civile. Instituteurs, médecins, ouvriers…on retrouvait toutes les catégories socio-professionnelles de la société allemande à l'intérieur de ces groupes. Les commandants mêmes de ces groupes n'étaient pas, à priori, des tueurs fanatiques. Par exemple Sathlecker, commandant du groupe A était docteur en droit, tout comme Ohlendorf dirigeant du groupe D. Si mes souvenirs sont bons je crois même que Nebe Naumann le commandant du groupe B est dans le civil….chanteur d'opéra !
La tâche impartie aux unités mobiles de tuerie était de nettoyer l'arrière du front des communistes et des juifs. Du moins c'est ainsi qu'elle fut définie au départ de l'opération Barbarossa, on assistera ensuite à des débordements de plus en plus fréquents et à un élargissement notable de leurs périmètres d'action. Au départ ces commandos hétéroclites et saugrenus composés d'éléments trop faibles pour être au front n'étaient pas vraiment enthousiasmés à l'idée d'accomplir une telle boucherie. D'ailleurs qui pouvait savoir de quoi il en retournait avant même de l'avoir vécu ?
La majorité des assassins opérait ivre, il fallait certainement au moins ça pour réussir à accomplir une telle ignominie, d'ailleurs ceux qui restaient sobres avaient perdu depuis longtemps toute raison pour s'abandonner sans retenue au fanatisme le plus primaire. Ces hommes étaient, parmi toutes les organisations hitlériennes que ça soit les SS, la police (kripo et gestapo), le SD, l'armée (Wehrmacht) etc. les seuls qui avaient la possibilité de refuser une mission. De ne pas obéir à un ordre. Ils n'étaient pas passés en cour martiale et étaient donc libres de retourner à leur affectation d'origine. La raison en est qu'à ce moment de l'histoire les nazis avaient totalement perdu toute humanité. Nous étions arrivés au bout de ce concept qui ne valait désormais plus rien au marché de la civilisation.
De tout temps les témoignages relatant la schizophrénie des bourreaux, leur capacité à se faire monstre le jour et père de famille aimant le soir, ont fleuri et continuent d'être révélés, notamment avec la fin des dictatures Egyptiennes et Tunisiennes. Ce doublement de la personnalité était bien évidemment de mise chez les nazis. Du nazi de base arrachant les ongles de ses victimes avec un plaisir non dissimulé jusqu'à la tête de l'état en la personne de Goebbels par exemple, tous avaient cette capacité à oublier leur « travail » une fois rentré chez eux ou ils s'occupaient très bien de leurs familles respectives. Ce comportement ne se retrouve pas chez les tueurs des einzatsgruppen…et pour cause. Willem Kube, général de la Wehrmacht, nazi de la première heure et dirigeant d'un protectorat en Europe de l'Est au moment de l'invasion de la Russie en 1941 fut un cas particulier assez intéressant. En effet il adhérait tout à fait à l'idée qu'il faille résoudre durablement la question juive, la solution finale était donc tout à fait acceptée chez cet homme. Néanmoins si la plupart des nazis opérant à l'Est avaient perdu leur humanité il semble que chez Kube le processus fut plus subtil et se révéla être plus certainement un déplacement du curseur qui indique la séparation entre humanité et monstruosité. En tant qu'Allemand, compatriote de Goethe ou de Kant il avait une haute estime de  ce qui constituait la nation allemande mais également une notion assez fine de ce qu'était l'humanisme. Parallèlement il estimait que les juifs allemands étaient culturellement plus proche des allemands que des juifs de l'Est. La solution finale d'accord mais jusqu'à un certain point ! Et si les juifs polonais, russes ou ukrainiens n'étaient que de la vermine qu'il fallait exterminer, les juifs allemands devaient être traités différemment. En tant que superviseur des massacres organisés il s'indigna un jour du fait qu'il était humiliant pour tout un peuple (en l'occurrence l'Allemagne) que ses compatriotes puissent abattre des gens et les jeter dans les fosses communes encore agonisant, mais suffisamment vaillants pour qu'ils puissent s'en extraire pour se trainer en dehors, nécessitant de fait de devoir les achever. La solution finale certes mais sans souffrance et en toute humanité !
Le comportement de Kube a quelque chose de pathétique, de totalement irrationnel…Il s'accroche encore aux vestiges de ce qui fut la culture allemande et l'humanisme le plus élémentaire alors que ces notions avaient alors totalement disparues. Il est effroyable de lire les rapports de cet homme qui se plaint auprès d'Hitler et de Goering du comportement de ses tueurs, comme si tout cela devenait inacceptable alors que seule la partie émergée de la barbarie affleurait. Un mélange de naïveté et de désespoir se dégage de ses écrits. Autant vous dire qu'il était en route pour un camp de concentration lorsqu'un matin une de ses domestiques plaça une bombe dans son lit et le tua. Fin de l'aparté.
Je ne vais pas relater en détail ce que vous trouverez aisément dans ce livre ainsi que dans de nombreux autres. Ce qui me choqua une fois de plus à la lecture détaillée des récits et des rapports est qu'il fut possible pour des hommes de répéter maintes et maintes fois leurs horreurs et, bien pire encore, y prirent goût pour certains. Ces hommes furent certes conditionnés et endoctrinés. Afin d'arriver à commettre des actes pareils, alors qu'aucun d'entre eux ne se pensait capable du dixième, il avait fallu des années de propagande où on expliquait que les gens de l'Est étaient pires que des animaux, et pire encore, que les juifs habitant à l'Est de l'Allemagne étaient des nuisibles. Persuadés qu'ils accomplissaient le sale boulot qui permettrait de faire émerger une société meilleure (selon leur manière de voir les choses) ils trouvèrent le courage de le faire. Et pourtant même Himmler, qui un jour voulut assister à une de ces tueries, fut incroyablement choqué par ce qu'il voyait et c'est recouvert du sang d'innocents qu'il décidait de ne plus jamais voir ça.

Ce qui s'est passé en Europe de l'Est entre 1941 et 1945 dépasse, évidemment, l'entendement. Néanmoins ce sont des mots, des idées instillées petit à petit, un embrigadement permanent qui a permis ça. Ces types devinrent les plus monstrueux criminels de l'histoire alors que rien ne les prédestinait à ça, et pourtant cela fut possible…c'est en ayant une fois de plus la preuve de cela qu'il m'a été très difficile d'aller au bout de ce livre. La nausée face à la description des faits n'était rien face à l'angoisse de savoir que ce furent des hommes apparemment normaux qui ont commis ces actes.
Aujourd'hui un homme seul, au nom d'une idéologie d'extrême-droite, a assassiné froidement plus de 60 personnes en Norvège. Cet homme, banal en apparence, s'est mué en monstre car persuadé du bien-fondé de son action. Cet homme à qui on asséna des années durant que l'occident était en danger, que les immigrés étaient dangereux, que les races prédominaient sur la culture et l'éducation, que la vie d'un homme ne vaut pas toujours la vie d'un autre homme.
Ces idéologies prises séparément sont honteuses et choquantes, mais ne font pas de tous des tueurs. Néanmoins elles  sont aujourd'hui l'apanage de partis comme le FN en France ou bien cette immonde droite populaire affiliée à l'UMP. Ces idéologies mènent au meurtre…tout comme au meurtre de masse (cf. La guerre de Bosnie).
Je pense qu'il serait bon que chaque militant du FN, chaque sympathisant de la droite populaire, chaque petit facho rance qui baigne dans sa haine soit un jour confronté à la description détaillée de ce qui restera à jamais comme une honte absolue pour la civilisation.
Qu'il vomisse ou qu'il sourît il sera aisé de savoir à quoi s'en tenir.

Je ne tenais pas spécialement à m'étaler sur le sujet mais je suis en train de travailler, enfin, sérieusement sur une histoire se déroulant dans le ghetto de Varsovie en 1943….alors forcément je tombe sur du matériel historique que j'ai beaucoup de mal à garder pour moi.

Bonne journée….



26/07/2011
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 2 autres membres